Bonjour.
Ce qui suit est relatif à mon expérience d'un Jogger Hybrid, mais on peut penser que ces principes généraux doivent pouvoir s'appliquer à tout véhicule hybride non rechargeable.
Sans doute votre inquiétude est-elle relative à la batterie de traction et de démarrage (240 V). Or, cette batterie est intégralement gérée (charge et décharge) par l'ordinateur de bord, donc sollicitée quand c'est utile en traction et rechargée quand c'est nécessaire par le moteur thermique et/ou par les conditions de roulage (au freinage, en descente, etc). L'ensemble du système étant totalement autogéré, la compétence ou le talent du conducteur devraient être sans influence sur sa longévité.
Il y a également une batterie 12 V qui ne sert qu'aux consommateurs classiques et qui est chargée par le moteur thermique. Elle est également gérée par électronique avec toutes les alertes et temporisations nécessaires pour éviter tout risque de décharge par distraction ou négligence du conducteur.
Au total, les constructeurs ayant aujourd'hui une bonne expérience du sujet, le risque technique me semble assez limité.
Bien sûr, en plus des critères classiques d'âge et de kilométrage, l'acheteur potentiel doit porter attention à la façon dont le véhicule a été traité par le précédent propriétaire : odeur de tabac, propreté, éraflures extérieures et intérieures (sur tableau de bord, seuils de portes et bas des garnitures de portières), état d'usure des caoutchoucs de pédales et des tapis de sol et de coffre, état des bords de jantes et des pneus, chocs liés au stationnement, etc.
En conclusion : La technologie de l'hybride rechargeable est très agréable : tout le confort de l'électrique sans le souci d'une autonomie réduite. Le plus contraignant est de prendre un peu de temps pour lire la notice (fort copieuse, comme pour tous les véhicules actuels)...
Bonne route !...