Bonjour,
Vous n'êtes pas la seule à vous inquiéter de la refonte de l'étiquette énergie-CO2 et, surtout, idu nouveau malus au poids rétroactif. De nombreux propriétaires sont dans la même situation, notamment ceux qui envisagent de vendre leur véhicule prochainement.
Étiquette énergie-CO2 :
La réforme prévue pour 2025 va rendre l'étiquette plus stricte : seuls les 100 %C3 électriques seront classés A, les hybrides seront en B ou C, et la majorité des thermiques basculeront en D, E, F ou G selon leurs émissions. Pour anticiper la future classe de votre véhicule, consultez la case V.7 de votre carte grise (émissions de CO2) et comparez avec les nouveaux seuils annoncés. Toutefois, l'impact immédiat sur la valeur de revente reste limité, car la fiscalité ne dépend pas directement de cette étiquette.
Malus au poids rétroactif (le point crucial) :
À partir de janvier 2026, une taxe au poids s'appliquera lors de la revente de nombreux véhicules d'occasion immatriculés après 2015, y compris certains hybrides et électriques. Tout véhicule de plus de 1 500 kg sera concerné, avec un tarif progressif par tranche de poids (et un abattement pour les hybrides rechargeables). Par exemple, pour un Cayenne E-Hybrid de 2 095 kg, la taxe brute dépasse 10 000 € avant décote, et reste autour de 4 000 € même après réduction pour l'âge du véhicule ! Cette taxe sera due par l'acheteur lors du changement de carte grise, ce qui risque d'accélérer la décote des modèles lourds à la revente.
À retenir :
C'est bien le malus au poids rétroactif qui risque d'impacter le plus la valeur de revente des véhicules lourds d'occasion. Pour anticiper, surveillez les annonces, consultez les simulateurs officiels dès leur mise en ligne, et tenez compte de cette fiscalité dans votre projet de revente.
Bon courage à vous !