Hello Michel.
On utilise l'acronyme CPU pour "Central Processing Unit", c'est un terme d'informatique. Dans le cas des voitures, il désigne un équipement plus ou moins apparenté à un ordinateur, c'est-à-dire qu'au lieu de transmettre simplement des données que le conducteur interprétait, comme le faisaient autrefois les instruments de bord, les voitures et les camions d'aujourd'hui sont équipés d'une centrale électronique (CPU) qui traite elle-même un certain nombre de données à la place du conducteur ou du mécanicien: autrefois, on réglait le régime de ralenti en tournant deux vis sur le carbu. aujourd'hui, sur mon Boxer II, le CPU (je ne sais pas exactement où il est ni comment il fonctionne en détail), interprète des signaux qu'il reçoit pour adapter le régime de ralenti à des circonstances. C'est perturbant pour quelqu'un comme moi qui suis habitué à la mécanique "à l'ancienne" car il faut interpréter les pannes autrement. Sur mon Boxer II, le régime de ralenti ne descendait plus en-dessous de 1.100 tours. Pourquoi ? pas parce qu'il était mal réglé, mais parce qu'à cause du "défaut de masse" provoqué par le démarreur cassé, le CPU ne "trouvait plus "la batterie, d'où, il augmentait le régime moteur en "se disant" qu'il ne fallait pas que le moteur calepafrce qu'il ne pourrait plus redémarrer. C'est une interprétation intuitive, mais juste pour dire que l'interprétation des pannes sur les voitures actuelles doit se faire en termes d'informatique, plus uniquement en termes de "simple" mécanique. Conclusion simple: pour les pannes fugitives et apparemment incompréhensibles, il faut chercher du côté électronique avant de démonter la mécanique. Cette gestion électronique a des avantages: elle provoquera une panne qui empêchera la voiture de rouler, avant que le moteur ne casse vraiment (sauf pour la courroie de distribution, là, on n'a encore rien trouvé qui permette de prévoir quand elle va casser ..). Comme le bon fonctionnement de l'électronique de bord dépend du bon état de l'installation électrique de base du véhicule, et que l'électronique, par expérience, est (statistiquement, sur les grandes marques), relativement fiable, on peut souvent dépanner en inspectant minutieusement l'installation électrique de base (ensemble alternateur - batterie - câblage de masse - démarreur - relais). Ce que je dis ici ne résout pas 100 % des cas, la mécanique existe toujours et elle peut toujours casser, mais sur ce plan-là, les moteurs d'aujourd'hui sont 100 fois plus fiables que ceux d'il y a 30 ans (et je ne parle pas des plus anciens). Knowledge is Power. Bonnes connaissances + intuition = diagnostic de panne efficace. C'est loin d'être facile. Personnellment, je suis un peu dépassé par manque de temps et de matériel, dès lors je regrette qu'on ne trouve pas plus de VRAIS spécialistes de ce genre de dépannage, même chez les concessionnaires ! Plusieurs garages m'ont laissé en plan avec les pannes de mon Boxer, c'est pour cela que j'ai dû approfondir la question moi-même, j'ai galéré pendant 3 ans avant de trouver un réparateur qui connaissiat ces choses-là, et avec qui je pouvais avoir une vrai dialogue, qui a abouti à la vraie réparation.