Ce sont des moments privilégiés, j'ai fait la conduite accompagnée avec mes 3 enfants et il faut privilégier le plaisir de conduire.

Au bout de quelques mois, des moments de conduite difficile permettent de mettre en confiance pour la suite (par exemple le périphérique, grosses pluies...). Chaque enfant est différent : certains ont tout de suite la voiture en main, d'autres au contraire vont être mal à l'aise et la conduite accompagnée va leurs donner confiance. Avec la conduite accompagnée le jour de l'obtention du permis, la conduite est "facile". Il faut donc bien faire attention à ce moment et mettre en garde la 1ère année de conduite. Trop d'aisance conduit à des comportements risqués

Bonjour,

Pour l'avoir fait avec mes enfants, garçon et fille, je dirais qu'il faut y aller par étapes, en fonction des acquis du jeune adulte.

Privilégier au début des manoeuvres sur un parking, au calme, histoire de vérifier si les bases sont acquises. (Réglages, démarrage, avancer en ligne droite, freinage correctement dosé.

Ensuite, un tour dans le quartier, au plus calme, ne pas hésiter à s'arrêter pour expliquer certaines situations, lui demander son ressenti.

Passer à des trajet plus long, plus complexe, avec plus de manoeuvres (démarrage en Côte, se garer, ..)

Surtout le faire à différentes saisons et conditions (soleil, pluie, neige, voiture vide ou chargée).

Lors des longs déplacements le faire conduire sur différentes parties en le relayant, il faut qu'il prenne conscience de la fatigue que cela généreux, ils n'en n'ont pas toujours conscience.

Vous remettre en question sur votre propre conduite, votre capacité à enseigner.

Faire un maximum de kilomètres, les miens ont parcouru environ 8000 km, cela leurs à permis d'être serein au volant, plus de 10 ans de permis, ils roulent chaque jour et aucun accident.

Dernier point, bien communiquer sur l'euphorie d'avoir son carton rose et de l'impression de toute puissance dans les premiers mois, c'est le point le plus délicat et seul la communication et la confiance peuvent le résoudre.

Bonne conduite accompagnée

très bien. que des avantages. A 18 ans l'enfant saura conduire et l'assurance sera moins chère

Le plus difficile dans cette situation est... de se taire, de ne rien faire - sauf rester extrêmement vigilant bien sûr. Nous avons envie en bon parent de donner plein de conseils et nous oublions que nous aussi nous avons fait brouter l'embrayage, et qu'il n'y a pas d'autre moyen que de recommencer pour y arriver. Les explications sont plus souvent agaçantes qu'utiles.

Mieux vaut à mon avis des trajets assez courts souvent qu'une longue route. Et commencer bien sûr par les situations les plus simples (petite route tranquille en milieu de journée) pour rassurer l'apprenant comme son parent.

Bon courage, ce n'est pas simple mais ça reste au final de bons souvenirs.